Promotion de la filière anacarde : Le comité interprofessionnel dresse le bilan de ses activités

Publié le mardi 22 décembre 2020 à 16h36min

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Promotion de la filière anacarde : Le comité interprofessionnel dresse le bilan de ses activités

Le Comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso (CIAB) tient son Assemblée générale ordinaire, les 21 et 22 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso. Il s’agira pour les participants, de dresser le bilan des actions menées par ledit comité au cours de l’année 2020 et d’annoncer des orientations futures. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu ce lundi 21 décembre 2020.

L’Assemblée générale (AG) du Comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso (CIAB) se présente comme étant une instance suprême de décision et d’orientation. Ainsi, après une année d’exercice, il apparait nécessaire pour les membres dudit comité de rendre compte aux acteurs de la filière anacarde. D’où la tenue de cette rencontre, les 21 et 22 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso.

Le premier jour des travaux sera ainsi consacré, en session extraordinaire, à la relecture des textes statutaires de l’interprofession. Et le deuxième jour, en session ordinaire, le conseil d’administration et son bureau rendront compte des actions menées courant l’année 2020. Le programme de travail de l’exercice 2021 sera également présenté pour avis.

Les acteurs de la filière anacarde présents à leur AG

« Au cours des travaux, nous allons examiner le projet de relecture des textes statutaires du CIAB en session extraordinaire, faire le bilan technique et financiers des activités menées en 2020, présenter le programme de travail et de budget annuel de l’exercice 2021, échanger sur les questions diverses », a expliqué la présidente du CIAB, Minata Koné, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. Selon elle, l’année 2020 a été particulièrement éprouvante et pour cause, la pandémie à coronavirus qui a affecté le monde entier et impacté négativement l’économie des pays. Et bien évidemment la filière anacarde n’a pas été épargnée. Aux corolaires de cette pandémie s’ajoute bien d’autres difficultés. « Ces difficultés ne nous ont pas empêchés totalement de travailler et de consolider certains acquis. C’est pourquoi nous nous réjouissons aujourd’hui de pouvoir rendre compte des actions menées cette années et ce, par devoir de redevabilité », a-t-elle laissé entendre.

Le trésorier adjoint du CIAB, Diloma Félix Irma

Toutefois, elle a adressé ses remerciements à tous les partenaires qui œuvrent pour un bien être de la filière anacarde au Burkina Faso. Elle reste convaincue que la filière anacarde constitue un puissant levier de développement économique et social pour le pays. C’est pourquoi, elle a invité tous les acteurs à poursuivre les efforts pour une filière plus forte et rayonnante. En effet, l’anacarde est la 3e filière d’exportation du Burkina Faso et est pourvoyeuse de millions d’emplois au Burkina. La production nationale de noix brute est d’environ 110 000 tonnes. Cette rencontre connait la présence des acteurs directs de la filière siégeant à l’AG, des services techniques de l’Etat, les partenaires et personnes ressources qui accompagnent la filière anacarde.

Le CIAB a acquis beaucoup d’expériences depuis sa création

La photo de famille

Le trésorier adjoint du CIAB, Diloma Félix Irma, a souligné que le CIAB est né de la volonté des acteurs de la filière de l’anacarde de s’organiser. Il se présente comme étant un cadre de concertation pour les défenses de leurs intérêts matériels, socio-économiques, financiers et moraux. Créé en 2015, le CIAB est la plateforme de concertation des trois maillons de la filière à savoir l’Union nationale des producteurs d’anacarde du Burkina (UNPA-BF), l’Association nationale des transformateurs d’anacarde du Burkina Faso (ANTA-BF) et l’Union nationale des commerçants et exportateurs d’anacarde du Burkina Faso (UNCEA).

Romuald Dofini
Lefaso.net

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