La foire commerciale de la SNC 2016 devra rapporter un bénéfice de 120 millions de FCFA. C’est l’estimation faite par le Comité national d’organisation au regard de l’engouement et de l’intérêt que manifestent les exposants. Placée sous le parrainage d’Apollinaire Compaoré, PDG du groupe Planor, représenté par Adama Sanfo, la foire commerciale de l’édition 2016 a été ouverte en présence d’acteurs économiques et culturels.

On retiendra avec le directeur général de la Maison de la Culture Etienne Lompo, que le siège de la SNC est le plus grand site qui regroupe plusieurs types d’exposants. Ce sont une soixantaine d’objets d’arts, de l’industrie et des produits locaux pour 49 stands, cinq stands pour les tradi-praticiens, trois pour les religieux, 83 de buvettes et de restaurants, 64 pour les sociétés et services, de grands espaces occupés par les partenaires au nombre de onze. A cela s’ajoutent divers autres prestataires, au nombre de 243.

L’institut français n’est pas en reste à cette SNC 2016. Il occupe 30 stands littéraires et de la presse écrite. L’école tougaie qui abrite le village des communautés étrangères résidant au Burkina est composée de 60 stands. Ce village des communautés à en croire Etienne Lompo, se veut être une vitrine par excellence de la diversité culturelle présente sur le territoire burkinabè. Sur ce site se déroulent certaines pratiques sociales comme la parenté à plaisanterie, les expressions culturelles, de la musique et de la danse traditionnelle. En somme, la SNC 2016 c’est environ 560 exposants.

Cadre de promotion des valeurs culturelles, la foire selon le parrain, permet de vulgariser également l’artisanat tout en offrant les opportunités commerciales aux petites et moyennes entreprises. Adama Sanfo représentant du parrain, d’indiquer que la foire intervient dans un contexte favorable, marqué par la relance économique tant souhaitée par les acteurs économiques du Burkina. C’est pourquoi il a encouragé l’ensemble des acteurs qui prennent part à la biennale de la culture, soulignant qu’au-delà des retombées économiques, c’est surtout la promotion et l’image du Burkina qui gagnent.

Pour le ministre du Commerce, cette foire commerciale est une belle aubaine de rencontres et d’échanges, ce qui a un impact positif sur l’économie du Burkina. Il a rassuré les exposants de l’accompagnement du ministère au besoin. Le ministère de la Culture Tahirou Barry, a quant à lui mis en place une équipe de statisticiens qui collectera des données à même d’évaluer l’impact de la présente foire sur l’économie burkinabè.

Bassératou KINDO
Lefaso.net