Filière anacarde : L’INERA a formé des acteurs à Bobo

Publié le jeudi 4 août 2016 à 11h27min

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Filière anacarde : L’INERA a formé des acteurs à Bobo

L’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisé un atelier de formation les 02 et 03 Août 2016 en faveur des acteurs producteurs de l’anacarde. Cette formation vise une amélioration de la quantité de la production habituelle de l’anacardier.

L’anacardier est une espèce végétale dont la culture est adaptée aux zones climatiques caractérisées par une moyenne pluviométrique de 800 à 1200mm sur une saison sèche de 4 mois et sur des sols profonds et drainés. Longtemps considérée comme une espèce de reboisement, l’anacardier présente aujourd’hui un grand intérêt pour sa production fruitière (pomme et noix de cajou). Cependant, pour une meilleure productivité, la culture de l’anacardier nécessite le respect des normes techniques recommandées pour les espèces fruitières domestiques, d’où la tenue de cette session de formation en faveur des producteurs de l’anacarde.

L’atelier s’articule autour de l’entretien d’un anacardier afin qu’il soit beaucoup plus productif, avec des participants qui proviennent de quatre régions productrices de l’anacarde au Burkina Faso à savoir les Hauts-Bassins, les Cascades, le Sud-ouest et le Centre-ouest. L’objectif de cette formation est de montrer aux formateurs endogènes, les techniques de réhabilitation des anciens vergers et les normes techniques de création et d’entretien de vergers d’anacardiers. Aussi, cette formation va permettre à ces formateurs endogènes de relayer l’information à la base, afin que tous les acteurs producteurs de l’anacardier puissent connaitre ces techniques, qu’ils sachent comment réhabiliter leurs plantations pour qu’elles soient beaucoup plus productives.

Parce que la filière anacarde se veut une filière très porteuse, c’est dans l’intérêt des producteurs d’adopter ces bonnes pratiques, pour que la production de l’anacarde soit améliorée, et ainsi que les revenus des producteurs. Toute chose qui contribuera à lutter contre la pauvreté au Burkina Faso, a laissé entendre Dr Moussa Guira, chercheur à l’INERA Banfora.

Pour Paul Martin Ouattara de la région des Cascades, cet atelier va leur permettre de pouvoir réhabiliter leur plantation, de faire la taille de régénération, le greffage et les éclaircies. Autant de bonnes pratiques enseignées pour une meilleure rentabilité des plantations d’anacardes.

Pour le Dr Guira, « nous avons les arbres, mais nous n’avons pas les potentialités de production dans notre pays ». La productivité de ces arbres peut être améliorée dans l’intérêt de tous par la prise en compte de ces « bonnes pratiques ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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