Bobo-Dioulasso : Démarrage des formations du FAFPA
Sous la présidence de Jean Claude Bouda ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles représenté par son directeur de cabinet Stanislas Goungounga, en collaboration avec le FAFPA et le parrainage de Monseigneur Anselme T Sanon, les activités de formation de l’Appel à Projet N°3 ont été lancées le vendredi 16 Septembre 2016 au Centre Muraz en présence des autorités locales, de partenaires techniques et près de 600 participants.
Le gouvernement pour remédier aux difficultés de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle a élaboré une Politique Nationale d’Enseignement et de Formation Techniques et Professionnels (PN/EFTP). C’est dans cette optique que le FAFPA (Fonds D’appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage) sous la tutelle du Ministère de la jeunesse et de l’emploi et l’appui de partenaires techniques ( Coopérations du Luxembourg, Autriche, Suisse, Taiwan, l’ Agence Française de Développement, la Principauté de Monaco) a été recommandé dans l’appel à projet N°3 pour la mise en œuvre des formations en vue de soutenir l’innovation, impliquer les entreprises et les organisations professionnelles.
Cet Appel à Projets prévoit 2 400 000 000 de francs pour financer 62 projets et former 10.000 jeunes et actifs sur toute l’étendue du territoire dans l’élevage, l’agriculture, la restauration, l’informatique, le commerce, les bâtiments et travaux publics, la culture, l’hôtellerie et le tourisme. Le coût des projets antérieurs N° 1 et 2 s’élevait à 2 565 544 592 pour 10 767 personnes formées sur 75 projets.
Issa Soulama 24 ans a témoigné qu’après avoir été formé en neuf mois dans le carrelage en 2014, il est aujourd’hui indépendant et effectue beaucoup de voyages pour exécuter des chantiers et de ce fait invite les autres jeunes à apprendre à s’approprier la formation.
Le parrain pour sa part a appelé les jeunes à se mettre au travail car le développement commence par la formation et la formation professionnelle est une clé de richesse qui permet aux femmes et hommes de s’affirmer.
En termes de finances, Max Lamesch chargé d’affaires du Grand-Duché de Luxembourg représentant les partenaires techniques et financiers a rassuré de soutenir davantage à l’avenir la formation professionnelle au Burkina au côté du FAFPA.
Pour une meilleure insertion des jeunes dans le monde professionnel, le ministre de la jeunesse Jean Claude Bouda s’engage à accompagner les jeunes dans tous les domaines car l’investissement dans le capital humain est incontestablement la clé pour le développement économique du Burkina.
Au final des conventions entre le FAFPA et les promoteurs ont été signées pour marquer le point de départ des activités.
Haoua Touré
Le Faso.net
