Première du genre, cette sortie à Bobo-Dioulasso des membres de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation (la CODER) se veut être une sortie de présentation des membres ainsi que les objectifs de la CODER aux autorités religieuses et coutumières de la ville de Bobo-Dioulasso. C’est à 8 personnalités religieuses et coutumières de la ville que la CODER a rendu visite afin de demander leur bénédiction et leur accompagnement dans la recherche de la paix au Burkina Faso. Une paix qui ne serait possible sans la réconciliation nationale selon Maitre Gilbert Noël Ouédraogo, président de la CODER. Au cours de cette tournée, les échanges ont porté essentiellement sur les visions de la CODER qui est la recherche de la paix, de la justice et la réconciliation pour le peuple burkinabè.

Toutefois, le président se dit satisfait de cette rencontre car les autorités religieuses et coutumières ont affirmé leur volonté à accompagner la CODER dans sa mission qui est la recherche de la réconciliation et d’une justice équitable pour le peuple Burkinabè. « Ces entretiens sont très enrichissants et très satisfaisants dans la mesure où chacun nous a fait part de son expérience. Ce que nous retenons au terme de ces visites c’est que les uns et les autres ont dit qu’il est important que nous œuvrions tous à la paix et pour aller à la paix, il faut être en paix avec soi-même » ; a laissé entendre ce dernier.

Selon la vision de la CODER, pour qu’il y ait la réconciliation, il faut qu’il y ait le dialogue entre les burkinabè afin qu’ils puissent regarder dans la même direction pour construire l’avenir du peuple.

« Il faut que nous nous réconcilions avec les uns et les autres et que nous puissions travailler à faire en sorte que cette réconciliation soit la même pour tous les burkinabè parce que si il n’y a pas de réconciliation on ne peut pas travailler et il faut que les burkinabè puissent s’accepter mutuellement. Il faut que nous sachions que nous sommes des frères, que nous sommes des sœurs et que nous devrons nous parler et que nous devrons travailler à aller à la réconciliation » ; a-t-il conclu.

Romuald Dofini
Lefaso.net