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Journées parlementaires de l’UPC : La question de la relance économique de Bobo-Dioulasso au cœur des débats.

LEFASO.NET | Romuald DOFINI

samedi 25 février 2017, par jack

Le groupe parlementaire de l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) a tenu, le jeudi 23 février 2017 à Bobo-Dioulasso, ses premières journées parlementaires. Ces journées ont constitué des moments forts pour échanger et discuter de la relance économique de Bobo-Dioulasso afin de contribuer au développement du pays.

Le groupe parlementaire UPC, à l’instar des autres groupes de l’Assemblée nationale, tient chaque année ses journées parlementaires à l’orée de chaque session ordinaire du parlement. Cet exercice est accompli dans le double but de renforcer les capacités des députés du groupe et de dégager des perspectives de bonne gouvernance pour le bien-être de la population burkinabè et en traitant d’un thème d’actualité et d’intérêt national. C’est pour répondre à ce devoir qui s’apparente à une responsabilité sociale que les députés de l’UPC ont retenu de rechercher des réponses pertinentes à cette problématique importante pour le groupe parlementaire et pour la population de la ville de Sya : « Comment redonner à Bobo-Dioulasso sa place de capitale économique ?

Zoom sur les limites des politiques économiques actuelles.

Selon Daouda Simboro, président du groupe parlementaire de l’UPC, depuis l’aube des indépendances, il est entré dans la conscience burkinabè que Bobo-Dioulasso est la capitale économique du Burkina Faso. « Si cela a été vrai pendant quelques temps, force est aujourd’hui de constater avec amertume que cette ville, cette capitale-là, a été désarticulée, abandonnée et soigneusement omise dans la planification spatiale des investissements publics destinés à construire une urbanisation porteuse d’essor économique national » a laissé entendre ce dernier.

A l’en croire, cette amertume est d’autant plus grande que les raisons de la désarticulation ou du démantèlement de cette capitale ne reposent guère sur une prévalence des faiblesses de Bobo-Dioulasso par rapport à ses immenses potentialités. Au regard des potentialités dont la ville de Bobo-Dioulasso regorge et au vue de sa position géographique favorable aux relations commerciales internationales, le groupe parlementaire de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a tenu ces premières journées à Bobo-Dioulasso pour échanger sur la question de la relance économique de la ville de Sya. Pour Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition et président du parti UPC, « il est important que cette question soit remise sur la table de débat pour que des propositions puissent être faites afin que Bobo-Dioulasso redevienne vraiment la capitale économique du Burkina Faso ».

Pour les députés de l’UPC, il est temps que Bobo-Dioulasso cesse d’être ce vivier électoral abusé par des promesses jamais tenues. C’est ainsi qu’au terme de ces échanges, des recommandations ont été faites à l’endroit des pouvoirs publics actuels afin qu’ils travaillent à corriger les limites des politiques économiques actuelles de sorte à permettre l’essor de la capitale économique du Burkina Faso.

Au titre des recommandations, il est demandé à nos dirigeants d’ériger le statut de capitale économique de Bobo-Dioulasso de façon officielle en adoptant des textes législatifs ou règlementaires. La deuxième recommandation a trait à un schéma d’organisation fonctionnelle et d’aménagement. Toutefois, il est demandé à la population de Bobo-Dioulasso, de s’impliquer effectivement et activement dans la réhabilitation de Bobo-Dioulasso en tant que capitale économique du Burkina Faso car selon le président du groupe parlementaire de l’UPC,« il n’y a pas de développement qui concerne des bénéficiaires sans l’implication de ces bénéficiaires ».

Pour Zéphirin Diabré, cette situation catastrophique dans laquelle se trouve la ville de Bobo-Dioulasso est une question de volonté politique et un refus d’écoute du parti au pouvoir. « Le problème dans ce pays est que quand l’opposition fait des propositions personne ne prend ca en compte » a-t-il indiqué. Et de poursuivre en invitant les autorités du gouvernement à prendre le problème à bras le corps pour redonner cette image de capitale économique à la ville de Bobo-Dioulasso. « Il faut que ceux qui gouvernent aussi acceptent écouter avec humilité les critiques et les propositions et essayent de les appliquer pour le développement de la ville de Bobo-Dioulasso et du Burkina Faso tout entier ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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