Sept mois après le lancement des travaux de réhabilitation de la vieille mosquée de Dioulassoba, l’honneur est revenu à la communauté musulmane de réceptionner les résultats qu’a donnés la première phase de ce projet. Cette première phase a consisté en la construction de deux hangars avec une capacité de 350 places pour abriter les fidèles pour les prières, pendant la phase des travaux sur la grande mosquée.

A en croire l’architecte et maitre du projet, Guigma Solange, les travaux de cette première phase ont duré quatre mois et ont coûté environ 55 millions de Franc CFA.
« Aujourd’hui à travers la réalisation de cette première phase, c’est une source d’espoir à pouvoir retravailler à mobiliser les ressources financières et matérielles pour achever la seconde phase dont le lancement symbolique vient d’être fait », a lancé le ministre Tahirou Barry.

Selon lui, cette première phase est en droite ligne avec l’architecture de la mosquée elle-même. Toutefois, s’est-il réjoui de la qualité du travail et reste convaincu que la même qualité sera observée dans la conduite de la seconde phase surtout pour ne pas dénaturer l’essence même de la mosquée. Aussi, il lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté, à toutes les personnes ressources afin qu’elles n’hésitent pas à contribuer pour boucler le budget qui est toujours en attente d’être finalisé.

Ce qui permettra d’entamer la seconde phase qui consiste à apporter une touche à la vieille mosquée elle-même. Les travaux sont prévus juste après la fête du Ramadan pour une durée de 12 mois.

Le Burkina Faso soucieux de la valeur inestimable de son patrimoine s’est inscrit dans la conservation et la promotion de ces legs culturels. C’est dans cette optique que s’inscrit ce projet de réhabilitation et de conservation de la vieille mosquée de Dioulassoba. Une vieille mosquée qui est inscrite sur la liste indicative de l’UNESCO.

Romuald DofiniRetour ligne automatique
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