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Bobo-Dioulasso : L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre De Cabanes a visité le complexe Bobo III de la SOFITEX

mardi 18 juillet 2017, par jack

L’ambassadeur de France au Burkina Faso Xavier Lapeyre De Cabanes a effectué le jeudi 13 juillet 2017, une visite au complexe Bobo III de la Société burkinabè de Fibres Textiles (SOFITEX) dans la ville de Sya. Cette visite a permis au diplomate français de mieux comprendre le fonctionnement de la SOFITEX, mais aussi de comprendre comment fonctionne l’économie du coton au Burkina Faso.

Créée en 1979, la Société burkinabè de Fibres Textiles (SOFITEX) est la société leader de la filière coton du Burkina Faso. A en croire les premiers responsables de la société, elle constitue un acteur majeur de l’industrie cotonnière du pays, au regard de son envergure mais surtout en tant que vecteur de monétarisation de l’économie et le levier puissant d’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural. En effet, le coton permet à plus de 4 millions de ménages burkinabè de disposer d’importants revenus cotonniers et d’améliorer ainsi leurs conditions de vie.

C’est ce qui a sans doute motivé le diplomate français, Xavier Lapeyre De Cabanes à effectuer cette visite du complexe Bobo III dans la ville de Bobo-Dioulasso. Cela afin de comprendre le fonctionnement de la SOFITEX, mais aussi de comprendre comment fonctionne l’économie du coton au Burkina Faso.

Selon lui, le coton communément appelé l’or blanc au Burkina Faso, reste l’une des importantes ressources du pays. En témoigne sa contribution pour environ 4% du PIB et 17% aux recettes d’exportations du Burkina.

« Le coton demeure un élément très important dans l’économie du Burkina Faso. Donc si un ambassadeur n’essaye pas de comprendre comment sa fonctionne l’économie du coton au Burkina Faso, il passe à coté d’un élément important de la réalité du pays », a témoigné ce dernier.

Premier produit agricole d’exportation, le coton fait véritablement partie des principaux leviers du développement socio-économique du Burkina. C’est pourquoi, le diplomate français dit avoir mis sa visite à Bobo-Dioulasso, sous le signe du coton. « J’ai mis mon déplacement à Bobo-Dioulasso sous le signe du coton. C’est un secteur vraiment important, un secteur d’avenir au Burkina car on aura toujours besoin du coton pour s’habiller, avoir de l’huile et du savon pour se laver. Donc c’est un secteur d’avenir et ça donne du travail à d’énormes agriculteurs », a t-il affirmé.

Cette visite intervient à un moment où la société fait face à un certain nombre de défis importants. Ainsi, les premiers responsables ont saisi l’opportunité pour échanger sur les différents projets en ce qui concerne la dynamisation de la filière coton. Notamment la possibilité d’équiper la société de panneaux solaires car selon Xavier Lapeyre, l’énergie est très chère au Burkina Faso.

Le directeur général de la SOFITEX a tenu à saluer l’ambassadeur de France pour cette visite dans les locaux de sa société. Une visite qu’il interprète comme étant un signe fort de la vitalité de la coopération entre la France et le Burkina Faso.
« Le coton est un produit phare dans l’économie du pays et la France s’est toujours montrée disposée à accompagner la filière cotonnière durant toutes les péripéties de sa croissance », a t-il laissé entendre.

Au terme de cette visite, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre De Cabanes, dit être impressionné de voir un laboratoire de contrôle et de sélection de semences de qualité, des lignes d’égrainage mais aussi un laboratoire de contrôle de la qualité des files performants, agréés au niveau mondial.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Messages

  • "Le coton permet à plus de 4 millions de ménages burkinabè de disposer d’importants revenus cotonniers et d’améliorer ainsi leurs conditions de vie". FAUX car le coton ne rapporte presque rien aux paysans. Il faut arrêter de parler de 4 millions de ménages car cela voudrait dire que toute la population burkinabè fait du coton à raison de 5 personnes par ménage ! Un hectare de coton rapporte moins que la quasi totalité des autres spéculations vivrières ou de rente. Faites le calcul ! Si on le ramène à la journée de travail, le paysan travaille comme un esclave pour un salaire de misère ! Par contre, le coton rapporte beaucoup de devises mais ne contribue pas à réduire la pauvreté en milieu rural. Enfin, cette filière a frôlé la catastrophe à cause de la cupidité de nationaux inféodés et complice de Monsanto avec son coton OGM dont la fibre était de mauvaise qualité.

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