« Blaise Compaoré va revenir le 14 décembre 2017 au Burkina Faso », a dit Nana Thibault

Publié le dimanche 8 octobre 2017 à 23h18min

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« Blaise Compaoré va revenir le 14 décembre 2017 au Burkina Faso », a dit Nana Thibault

« Blaise Compaoré va revenir le 14 décembre 2017 au Burkina Faso. Blaise va fêter le 31 décembre 2017 au Burkina Faso », a affirmé Nana Thibault au cours d’une conférence de presse tenue à Bobo-Dioulasso ce dimanche 8 octobre 2017. Selon monsieur Nana qui a rencontré Blaise Compaoré à Abidjan le 14 septembre dernier, l’ancien président du Faso ne vient pas pour reprendre le pouvoir mais pour répondre devant la justice.

Selon le conférencier du jour, toutes ses démarches vont dans le sens de la réconciliation nationale, le pardon et la justice. Car pour Nana Thibault, « il faut que les burkinabè, c’est-à-dire, les femmes, les hommes, les fils et filles s’asseyent sous le même toit et réfléchir un peu pour l’avenir du Burkina Faso ».

Ce dernier qui depuis un certain temps multiplie des actions pour le retour des exilés de l’insurrection, dit avoir levé le lièvre et il revient au peuple burkinabè de user de leur savoir faire pour l’abattre afin que nous puissions régner dans la paix social.
Ainsi, au cours de cette rencontre avec les hommes de presse, il a annoncé le retour de l’ancien président burkinabè au pays des hommes intègre, pour le 14 décembre 2017.

« Ce sont les burkinabè qui ont demandé la justice pour le peuple et nous, nous voulons que Blaise revient répondre devant la justice et on nous dit que nous voulons saboter le pays », s’est indigné monsieur Nana.

Selon lui, ses actions ne sont pas menées dans le but de saboter le pays. Toutefois, il a signifié que sa volonté de faire venir Blaise Compaoré, ce n’est pas pour qu’il revient briguer ou finir son mandat, « mais que s’il y a jugement, qu’on le juge. Et si la justice reconnaît que Blaise a fauté et s’il reconnaît son tord et qu’il demande pardon au peuple, qu’on lui accord un pardon et qu’on le laisse chez lui à Ziniaré en résidence surveillé afin qu’il puisse apporter un plus pour la construction de notre pays », a laissé entendre ce dernier.

Pour que le Burkina Faso règne dans la réconciliation et la paix sociale, il faut la participation de tous les burkinabè et notamment les chefs coutumiers et religieux du pays. Ce qui a justifié entre autre sa présence dans la cité de Sya car ce dernier a affirmé venir rencontré le chef des cantons des bobos mandarè qui, pour des raisons de santé n’a pas pu le recevoir. « Nous souhaitons la paix au Burkina Faso, c’est pour quoi avec la volonté de Dieu et celle du peuple burkinabè, il faut que Blaise revienne, il faut que Zida revienne ainsi que tous ceux qui sont sortis hors du Burkina pour des raisons politiques, il faut que eux tous reviennent pour qu’ensemble on puisse construire notre pays », c’est le message que Nana Thibault souhaitait livrer au chef des bobos.

Ils étaient présents à cette conférence, le député Alfred Sanou et l’ancien maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou, tous venus réclamer le retour de Blaise Compaoré.

« Le président Rock Marc Christian Kaboré a dit que : pour construire le Burkina Faso, il faut l’ensemble des burkinabè et c’est un message qui me tient a cœur. Pour cela, je veux que Blaise Compaoré, Zida, François Compaoré, les operateurs économiques, les directeurs de société qui sont hors du Burkina après l’insurrection, je veux que tous ces gens reviennent au Burkina », a t-il insisté sur le retour des exilés.

Photo de famille de Nana Thibault au centre, respectivement à sa droite et gauche Salia Sanou et Alfred Sanou

Avant de poursuivre « Quoi qu’on dise, ceux qui sont la aujourd’hui sont les élèves de Blaise Compaoré et si quelqu’un dit qu’il connaît mieux que son maitre, il a menti. Certes, le maitre peut aller à la retraite, mais les jeunes doivent toujours aller vers leur maitre pour s’imprégner, pour apprendre d’avantage ».

Selon Nana Thibault, de sa rencontre avec l’ancien président burkinabè, ce dernier lui a confié qu’il a la nostalgie de son peuple. « Lorsque je l’ai rencontré en tête à tête à Abidjan et je lui ai posé la question de savoir allez-vous revenir au bercail ou vous préférez mourir en exil en Côte d’Ivoire ? Et il m’a dit, je me sens seul en Côte d’Ivoire, rien ne me manque ici, je suis à l’aise, mais la seule chose qui me manque, c’est mon peuple, c’est mon pays. Mon retour dépendra de la volonté de Dieu, des peuples burkinabè, des sages, des autorités coutumières et religieuses », a-t-il confié.
Pour cela, il demande l’accompagnement des autorités politiques, et les prières des chefs coutumiers et religieux afin que Blaise Compaoré puisse revenir le 14 décembre 2017 au Burkina Faso.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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