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Journées Parlementaires CDP : Un cadre pour faire le bilan à mi-parcours du PNDES

samedi 3 mars 2018, par jack

Le groupe parlementaire du parti le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), tient à Bobo-Dioulasso les 02 et 03 mars 2018, ses premières journées parlementaires au titre de l’année 2018. Ces journées se tiennent sous le thème : « La mise en œuvre du PNDES : Quel bilan à mi-parcours ? ». A travers ces journées, le groupe parlementaire veut apporter sa contribution au Plan national de développement économique et social (PNDES) pour le développement du Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture des travaux a connu la présence des premiers responsables du parti, notamment de son président Eddie Komboigo.

Ces premières journées parlementaires vont permettre aux membres et sympathisants du parti de l’opposition, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), de se pencher sur la mise en œuvre du PNDES à mi-parcours. Ces journées se veulent donc être un cadre de réflexion pour le groupe parlementaire. En effet, durant 48 heures, soit les 02 et 03 Mars 2018, ces derniers vont se pencher sur la situation économique de notre pays, le Burkina Faso, sur son développement de façon générale.

Placées sous le thème : « La mise en œuvre du PNDES : Quel bilan à mi-parcours ? », ces premières journées parlementaires sont une occasion de décrypter ce programme référentiel du parti au pouvoir, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), qui est le Programme National de Développement Économique et Social.

A en croire le président du groupe parlementaire, Blaise Sawadogo, durant les deux jours de rencontre, des réflexions seront menées sur les actions réalisées dans le cadre du PNDES afin de voir ses insuffisances. Aussi, avec l’apport des experts de l’administration, des propositions constructives seront faites pour le développement du pays.

Pour le président du parti CDP, Eddie Komboigo, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des travaux classiques du parti. Cependant, il estime que la mise en œuvre du PNDES tarde à donner des actions concrètes et que les populations restent toujours sur leur faim.

« Le MPP a exposé un Plan de Développement Économique et Social qui tarde à se réaliser et il était nécessaire en tant que parti d’opposition que nous puissions faire le bilan à mi-parcours et nous puissions savoir qu’est-ce qui ne va pas. Nous allons aussi voir comment le CDP peut encore donner des critiques constructives dans le sens de l’amélioration de ce programme », a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, il a jugé qu’il est nécessaire que le groupe parlementaire CDP se penche sur la mise en œuvre de ce programme, afin de faire le point et avoir un mémorandum qui sera présenté au niveau de la majorité qui gouverne aujourd’hui.
Par ailleurs, des réflexions seront axées sur la question du secteur agricole, notamment la filière cotonnière et celle de l’industrie. Ce qui pourrait expliquer la délocalisation de ces journées parlementaires dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Selon le président Eddie Komboigo, le tissu économique et le tissu industriel s’effritent et il n’y a pas de soutien à l’unité industrielle au Burkina Faso. « C’est vraiment dommage pour un pays comme le notre quand on sait qu’on a des ressources intellectuelles, des ressources humaines conséquentes qu’on n’exploite pas. C’est dommage pour le gouvernement qui se dit un gouvernement de solution », a-t-il déploré.

A l’en croire, des réflexions seront menées dans ce sens, afin de proposer des solutions qui selon lui, pourront booster l’économie du Burkina Faso.
Ce fut une occasion également pour Eddie Komboigo, d’appeler les fils et filles du Burkina Faso au pardon et à la réconciliation. Car pour lui, le développement d’un pays repose sur le pardon et la réconciliation.

« Nous l’avons dit depuis le début, on ne peut pas continuer à gérer le pays avec des gens qui se regardent en chiens de faïence. Il faut qu’il y ait la réconciliation, le pardon des cœurs et que les Burkinabè puissent aller toujours ensemble parce que nous sommes tous du même pays. Il faut qu’on puisse rassembler nos forces pour un Burkina meilleur », a conclu ce dernier.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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