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Bobo-Dioulasso : Les membres des premières commissions d’apurement du passif foncier passent à la caisse

LEFASO.NET | Par Romuald Dofini

lundi 11 mars 2019, par jack

Les membres des premières commissions ad hoc sur l’apurement du passif du foncier dans les sept arrondissements de la ville de Bobo-Dioulasso ont perçu, ce lundi 11 mars 2019, dans les locaux de la direction régionale de l’Urbanisme et de l’habitat des Hauts-Bassins, leurs rétributions. Après deux années d’attente, ces membres ont enfin reçu leurs chèques.

Les bénéficiaires des rétributions ont ainsi exprimé leurs sentiments de joie après deux années d’attente. Pour certains, cela a été une surprise car ils ne s’attendaient pas à « une telle bonne nouvelle ». « Je ne m’attendais pas à cela, parce que nous avons fait le travail il y a maintenant deux années. Et brusquement, on nous a appelé de venir prendre nos chèques. Je suis vraiment content même si cela a pris du temps », a lancé Éric Somé de l’arrondissement numéro 2 de Bobo-Dioulasso.

Selon le directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat des Hauts-Bassins, Benjamin K. Konkobo, c’est dans le cadre de l’apurement du passif du foncier, qu’il avait été mis en place neuf commissions chargées de réaliser des travaux. Ces neuf commissions sont composées d’une commission régionale, d’une commission communale et de sept commissions d’arrondissement.

Konkobo Benjamin, Dr de l’Urbanisme et de l’habitat

Les membres de ces commissions ad hoc ont eu pour objectif, de procéder à l’apurement du passif foncier dans la ville de Bobo. Chaque commission avait élaboré son chronogramme de travail afin de mener les investigations et trancher les différents litiges qui ont été enregistrés et produire un rapport. Deux années après le travail, les membres sont pour percevoir leurs rémunérations.

En effet, la question du foncier est très délicate à Bobo-Dioulasso tout comme à Ouagadougou. Même après l’enquête parlementaire de 2016 et les travaux de la commission interministérielle ad hoc chargée de l’apurement du passif du foncier urbain qui ont suivi, les cas litigieux demeuraient encore à 32 000 dossiers dans la seule ville de Bobo, contre 78 000 dossiers à Ouagadougou.

Konkobo Benjamin, Dr de l’Urbanisme et de l’habitat

C’est pourquoi ces deux villes à statut particulier n’ont pas été prises en compte concernant le décret portant levée de suspension des opérations de lotissement adopté en conseil des ministres le 25 octobre dernier. Histoire d’approfondir les investigations pour mieux appréhender les problèmes soulevés par les populations. La commission interministérielle ad hoc avait fait une recommandation sur la nécessité donc de mettre en place une commission ad hoc déconcentrée dans chaque arrondissement dans ces deux villes pour parachever les enquêtes.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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