Traité d’amitié et de coopération : La Côte d’Ivoire et le Burkina préparent la 8e conférence au sommet des chefs d’État

Publié le mercredi 22 mai 2019 à 22h41min

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Traité d’amitié et de coopération : La Côte d’Ivoire et le Burkina préparent la 8e conférence au sommet des chefs d’État

La ville de Bobo-Dioulasso abrite, du 22 au 24 mai 2019, la 3e réunion du comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du traité d’amitié et de coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Cette rencontre offre un cadre d’échanges sur la coopération entre les deux pays, conformément à l’article 13 du Traité d’amitié et de coopération (TAC). Les participants échangeront ainsi sur les préparatifs de la 8e conférence au sommet des chefs d’État du TAC. Aussi, ils seront chargés de faire une évaluation de l’état de mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la 7e conférence au sommet du TAC. La cérémonie d’ouverture des travaux, qui a eu lieu ce mercredi 22 mai 2019, a été marquée par les allocutions des chefs de délégation.

Cette rencontre se tient en prélude du TAC 8 prévu se tenir à Ouagadougou en juillet 2019. En effet, dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire, un Traité d’amitié et de coopération (TAC) a été signé le 29 juillet 2008. Depuis lors, environ 80 accords ont été signés entre les deux États dans plusieurs secteurs de développement socio-économique. Au terme de la septième conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC 7), tenue le 27 juillet 2018 à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, d’importantes décisions et recommandations ont été prises par les chefs d’État des deux pays.

Louis Bony, DG des rélations bilatérales du MAE_CI

C’est dans ce cadre que le comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du TAC tient sa troisième réunion, du 22 au 24 mai 2019 à Bobo-Dioulasso, en vue de passer en revue l’état de mise en œuvre des diligences issues de la septième conférence au sommet et de préparer les assises du TAC8. « Nous sommes venus à Bobo-Dioulasso pour évaluer les recommandations que nos chefs d’État ont prises depuis le premier TAC.

Il s’agit, pour les experts, de passer en revue l’ensemble des projets de coopérations qui existent entre nos deux pays afin de raffermir la coopération, les relations d’amitié entre nos deux peuples. C’est une mission très simple et une mission exaltante qui exige beaucoup d’efforts et nous allons nous atteler, au cours de ces 48 heures de travaux, de travailler dans ce sens pour que le TAC8 se passe dans les meilleures conditions », a indiqué Louis Bony, directeur général des relations bilatérales du ministère des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire.

Selon lui, cette rencontre offre un cadre d’échanges sur la coopération entre les deux pays, conformément à l’article 13 du TAC. Elle va permettre ainsi aux participants d’échanger non seulement sur les préparatifs de la 8e conférence au sommet des chefs d’État du TAC, mais aussi de faire une évaluation de l’état de mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la 7e conférence au sommet du TAC.

Ainsi, cette rencontre s’articulera autour de travaux en commissions et de travaux en plénière. Les membres du comité seront repartis en commissions pour faire l’état de la mise en œuvre des décisions et recommandations issues du TAC. Le comité se réunira ensuite en plénière pour finaliser et adopter les résultats des travaux en commission. Au terme de la rencontre, un rapport conjoint élaboré par les deux parties sera mis en place.

Olivia Rouamba, DG de la coopération bilatérale du MAE_BF

Ce rapport, qui va contenir toutes les discussions des experts, sera apporté au plus haut niveau afin de diligenter sa mise en œuvre. « Il y a de grands axes de coopérations tels que l’orpaillage clandestin, la lutte contre le trafic des enfants et la question de l’axe Yamoussoukro-Ouagadougou qui sont entre autres des questions majeures qu’il faut aborder afin qu’on puisse voir dans quelles mesures la mise en œuvre doit être pratique », a laissé entendre Olivia Rouamba, directrice générale de la coopération bilatérale du ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso.

Toutefois, elle a affirmé que cette rencontre va permettre aux experts de finaliser les projets d’accord et de protocoles d’accord en souffrance et d’envisager, le cas échéant, d’élaborer de nouveau projets. Par ailleurs, cette rencontre leur permettra d’identifier de nouveaux secteurs de coopération et enfin d’examiner les dossiers prioritaires et spécifiques en vue de formuler des recommandations.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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