15 511 candidats dans les Hauts-Bassins composent depuis ce vendredi 21 juin 2019, pour le compte du baccalauréat de la session 2019. C’est le lycée national de Bobo-Dioulasso qui a servi de cadre pour le lancement officiel des épreuves. En effet, très tôt ce matin, ils étaient nombreux les candidats qui ont répondu présents à l’appel pour le premier tour des épreuves du baccalauréat. Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, accompagné du président de l’Université Nazi Boni, Pr Macaire Ouédraogo, ainsi que des autorités provinciales, communales et administratives, étaient présents sur les lieux, pour encourager les candidats dans la composition des épreuves et leur souhaiter bonne chance.

Le premier responsable de la région les exhorte à beaucoup d’application et de concentration tout au long des épreuves. « Le BAC étant le premier diplôme universitaire, je souhaite que tout le monde soit admis au baccalauréat session 2019. Bonne chance et courage pour les épreuves », a-t-il souhaité aux candidats. Il a ensuite procédé à l’ouverture des enveloppes contenant les épreuves de français pour les candidats de la série D qui composent dans ledit centre.

Selon le président de l’université Nazi Boni, Pr Macaire Ouédraogo, le baccalauréat est le premier diplôme universitaire qui ouvre la porte des universités au niveau du Burkina Faso. C’est pourquoi, il invite les candidats à plus d’ardeur dans le travail et à prendre au sérieux ces compositions.

A l’en croire, la région des Hauts-Bassins avec ses 3 provinces (Houet, Tuy et Kénédougou) compte 15 511 candidats pour cette session 2019, soit une légère augmentation comparativement à l’année passée où on enregistrait 14 166 candidats. Les candidats composent dans 52 jurys répartis entre Bobo-Dioulasso, Houndé, Bama, Orodara et Toussiana. Il rassure que toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement des épreuves.

« Cette année, il y a eu quelques innovations en matière de gestion informatique du BAC à travers l’acquisition d’un logiciel qui va normalement faciliter la gestion du BAC. Les difficultés ne manquent pas, mais nous rassurons que tout est fin prêt pour assurer le bon déroulement de l’examen », a-t-il laissé entendre. Si l’an passé la région était à 39% de succès, le président de l’UNB espère que cette année « les candidats feront mieux pour dépasser ce taux ».

Sur le plan national, le plus jeune candidat au Baccalauréat 2019 a 14 ans (il fait un BAC A) et le plus âgé a 62 ans (lui fait un BAC G2). Chez les futurs bacheliers, le stress et l’inquiétude se lisaient sur les visages. D’autres, par contre, semblaient assez sereins en essayant de dissimuler avec maladresse leur angoisse. Toutefois, ils disent être prêts pour affronter les épreuves. Les résultats du premier tour sont attendus pour le 1er juillet 2019.

Romuald Dofini
Lefaso.net