Placées sous le thème « Écrire l’histoire intergénérationnelle des artistes du Burkina », ces journées visent à valoriser et promouvoir la danse sous toutes ses formes. Pour le directeur du festival, Filibert Tologo, durant quatre jours, ces journées vont non seulement permettre de retracer l’histoire de la danse de 1960 à nos jours, mais elles permettront également de rendre hommage à toutes ces personnes qui ont porté « l’arbre de la danse au Burkina Faso ».

« Ce festival est un projet de reconnaissance. A travers ces journées, nous voulons rendre un vibrant hommage à tous les devanciers de la danse. Nous voulons valoriser l’histoire de la danse », a souligné Filibert Tologo, l’un des pionniers de la danse contemporaine au Burkina Faso.

Il a par ailleurs indiqué que ce festival vise « à réconcilier la nouvelle génération à son histoire en matière de danse, en créant un rapport entre les générations précédentes et celle d’aujourd’hui ». Ainsi, cette 3è édition connaitra la participation de différentes compagnies qui proviennent de la Suisse, de la Slovénie, de la France et du Burkina Faso. Ces différentes compagnies de professionnels de renom vont faire vivre aux populations, des moments inoubliables autour de la danse. L’innovation majeure de ce festival concerne la « Nuit du Balafon d’or » qui mettra à l’honneur les plus grands balafonnistes du Burkina Faso. Elle sera marquée par la remise de prix aux artistes distingués.

Les Journées historiques de la danse, ce sont aussi un village artistique à la rue Tidiane Coulibaly au secteur 9 de la ville de Bobo-Dioulasso, des spectacles de danse traditionnelle et contemporaine, des formations professionnelles qui soutiennent tous les danseurs et particulièrement tournées vers les femmes. Le programme de ces journées sera également coloré par des conférences et des débats avec les anciens de la danse, des ateliers et des workshops.

Romuald Dofini
Lefaso.net