Maladies à transmission vectorielle : Des acteurs de la santé renforcent leurs capacités en la matière à Bobo-Dioulasso

Publié le lundi 12 juillet 2021 à 16h23min

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Maladies à transmission vectorielle : Des acteurs de la santé renforcent leurs capacités en la matière à Bobo-Dioulasso

Le Centre d’excellence africain en innovations biotechnologiques pour l’élimination des maladies à transmission vectorielle (CEA/ITECH-MTV), en partenariat avec l’université Nazi Boni, organise du 12 au 17 juillet 2021, une formation professionnelle de courte durée en innovations dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle au Centre de formation et de recherche de l’université Nazi BONI.

Placée sous le thème « Innovations dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle », cette formation a pour objectif de contribuer à renforcer les connaissances des apprenants dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle (maladie transmise par piqure d’insecte telle que le paludisme où la maladie est causée par l’agent pathogène le plasmodium transmis par la piqure du moustique…).

Elle vise par ailleurs à faire connaître aux participants l’épidémiologie des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes à transmission vectorielle ; maîtriser les outils diagnostiques de l’épidémiologie moléculaire des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes à transmission vectorielle ; appliquer quelques outils sur les innovations diagnostiques des maladies infectieuses à transmission vectorielle ; connaître les innovations vaccinales en entomologie (vaccin bloquant la transmission chez le vecteur) et enfin présenter aux participants des photographies d’insectes.

Dr Abdoulaye Diabaté, directeur du Centre d’excellence africain en innovations biotechnologiques pour l’élimination des maladies à transmission vectorielle (CEA/ITECH-MTV)

C’est le Pr Macaire Ouédraogo, président de l’université Nazi Boni et président de la cérémonie, qui a procédé à l’ouverture des travaux le lundi 12 juillet 2021.
La formation réunit environ une soixantaine de participants composés d’étudiants en master, des doctorants et des médecins dont 18 qui viennent de la sous-région de l’Afrique. Des participants des pays du Nord vont également participer par visioconférence à la formation.

Aussi, ce sont 20 formateurs avec pour investigateur principal Ibrahim Sangaré, Maître de conférences agrégé, qui vont assurer cette formation durant ces six jours.
Le Centre d’excellence africain en innovations biotechnologiques pour l’élimination des maladies à transmission vectorielle (CEA/ITECH-MTV) est un centre axé sur les biotechnologies innovantes dans le domaine de la lutte anti vectorielle créé pour fournir un vivier important de spécialistes des vecteurs de maladies à travers une formation diplômante de qualité appuyée sur un programme de recherche performante.

Les activités du centre sont axées sur cinq plans d’actions que sont : Gestion et gouvernance au CEA ; l’excellence en formation académique ; l’excellence en recherche scientifique ; les partenariats scientifique et sectoriel/industriel et enfin l’attractivité régionale avec dimension équité au sein du CEA.

De l’intérêt de la formation

Les participants

Selon Dr Abdoulaye Diabaté, directeur du Centre d’excellence africain en innovations biotechnologiques pour l’élimination des maladies à transmission vectorielle (CEA/ITECH-MTV), l’intérêt de la formation découle du contexte de création du centre focalisé sur les maladies à transmission vectorielle. Avec les problèmes de santé liés à ces maladies à transmission vectorielle dont le paludisme en tête, les statistiques révèlent un taux de mortalité assez élevé et relativement plus élevé au Burkina, malgré quelques outils de prévention.

C’est en ce sens que la communauté internationale en appelle aujourd’hui aux hommes de science pour mettre en place des processus innovants qui vont renforcer le système. Mais pour cela il faut le personnel et l’expertise nécessaire. C’est ce qui justifie cette formation qui est à sa quatrième édition, la première s’étant déroulée en 2019 pour permettre au pays d’avoir le capital nécessaire.

Pr Macaire Ouédraogo, président de l’université Nazi Boni

Pour le Pr Macaire Ouédraogo, président de l’université Nazi Boni, c’est une fierté d’organiser cette formation, quatrième du genre. Pour cela, l’université Nazi Boni qui est en quête d’excellence et de qualité ne peut qu’accompagner de telles actions qui viennent lui assurer une certaine visibilité mais aussi davantage donner du crédit à la formation donnée en son sein. Aussi, il a invité les apprenants à bien suivre cette formation qui leur servira au sein de leur service de stage et aussi à être préparés pour la création d’entreprise et d’industrie.

Haoua Touré
Lefaso.net

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