Communications électroniques : L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes à l’écoute des consommateurs

Publié le mercredi 10 novembre 2021 à 19h40min

PARTAGER :                          
Communications électroniques : L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes à l’écoute des consommateurs

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a organisé ce mercredi 10 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso dans le cadre de la semaine nationale du numérique, une conférence de presse publique sur le thème ‘’Contribution de l’ARCEP à l’inclusion numérique pour une transformation digitale réussie’’.

Cette conférence est une plateforme où l’ARCEP échange avec les parties prenantes intéressées, notamment les consommateurs et les différents utilisateurs des services de communications électroniques. Elle lui sert de lieu pour partager un certain nombre d’informations avec eux, recueillir leurs attentes et leurs préoccupations afin d’être beaucoup plus à leur service.

Le président de l’ARCEP, Charles Tontama Millogo, souligne à cet effet qu’un certain nombre d’activités ont été réalisées pour soutenir l’ensemble des efforts du gouvernement dans la transformation digitale de la société burkinabè en général. Il s’agit de la régulation des activités qui permettent à ce qu’il y ait une concurrence loyale sur les activités de communications électroniques afin de donner des services innovants de qualité accessibles aux populations. Il indique également qu’ils ont entrepris un certain nombre d’actions pour soutenir davantage la transformation digitale.

Charles Millogo, président de l’ARCEP

Aussi, étant donné que les services vont être déployés, les réseaux disponibles, l’autre défi c’est de les utiliser pour soutenir la croissance. A ce titre, il a été mis en lumière tout ce qui a été fait pour promouvoir l’utilisation du nom du domaine ".bf" qui est l’identité numérique du Burkina Faso sur la toile et qui est une plateforme qui permet de réduire les délais de traitement. Le temps d’acquisition du nom de domaine a ainsi été réduit à deux ou trois jours et son coût également réduit à entre 6 500 et 10 000 francs CFA, selon le type d’utilisateur.

Pour promouvoir l’accès au nom de domaine à l’image des standards internationaux, l’ARCEP a opté pour une gouvernance participative et inclusive et, en ce sens, a mis en place l’ABDI (Association burkinabè des domaines internet) pour l’exploitation technique de la solution. Elle l’accompagne pour s’assurer que l’ABDI assure et assume convenablement ses missions pour faciliter, gérer et traiter à des coûts acceptables.

Des participants

Charles Millogo a, à cet effet, invité les uns et les autres à adhérer à l’ABDI qui est l’association de l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le domaine des Tics pour participer ainsi au développement de l’internet au Burkina.
Au-delà du domaine, des innovations et de l’ensemble des efforts qui ont été faits pour moderniser la gestion du nom domaine, il souligne que l’inclusion numérique est un facteur sur lequel ils doivent travailler. En effet, le diagnostic numérique fait ressortir qu’un certain nombre de localités ne font pas partie des obligations des opérateurs et que c’est une une responsabilité de l’Etat car tous les citoyens ont droit au service.

C’est en ce sens qu’il a été institué un fonds pour l’accès au service universel des communications électroniques. À l’issue de la stratégie du service universel qui a été adopté, l’ARCEP a initié un certain nombre de projets qui sont, entre autres, la couverture de 183 localités qui est en cours. Etant donné que cette stratégie du service universel demandait comme objectif au moins 20 localités par an sur trois ans, soit 60 localités, l’objectif a largement été atteint avec ces 183 localités, ce qui montre que de gros efforts ont été faits, selon le président de l’ARCEP.

Salamata Rouamba, directrice des marchés fixe et mobile

L’ARCEP a également accompagné des personnes vivant avec un handicap visuel en les dotant de matériel et de logiciels, ce qui leur permet de faire des traitements de texte, d’être inclus.

Le troisième projet phare est la formation de 300 jeunes sur l’ensemble du territoire national où 3 à 5 jeunes de chaque province ont été formés pour assurer l’entretien et la maintenance des terminaux numériques : les téléphones portables, les tablettes, les ordinateurs. Ce qui contribue à lutter contre le chômage et aussi à l’employabilité des jeunes dans le domaine du numérique.

Cela permet aussi, selon Charles Millogo « que chacun dans son village ou sa commune ne fasse pas 300 ou 500 kms pour avoir un petit point d’accès pour réparer son téléphone. C’est notre façon aussi de contribuer à la transformation numérique pour permettre aux utilisateurs de pouvoir avoir des terminaux de qualité et des points de services. Ce sont autant d’activités que nous avons réalisées pour soutenir le gouvernement dans la transformation digitale qui participera à l’émergence du Faso ».

Haoua Touré
Lefaso.net

PARTAGER :                          
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique