Journée mondiale du réfugié : Une plantation d’arbres pour célébrer l’intégration à Bobo-Dioulasso

Publié le dimanche 19 juin 2022 à 18h49min

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Journée mondiale du réfugié : Une plantation d’arbres pour célébrer l’intégration à Bobo-Dioulasso

Le ministère des Affaires étrangères a procédé, le samedi 18 juin 2022, à une plantation d’arbres à Bobo-Dioulasso. Les arbres ont été mis en terre tout le long de l’avenue Châlons-en-Champagne, qui va de la Maison de la culture au rond-point du cinquantenaire. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale du réfugié.

Ce sont au total 110 arbres de cinq espèces ornementales qui ont été plantés. La cérémonie a connu la participation du haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, et du secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Sayouba Sawadogo.

Evelyne Ilboudo, conseillère technique au ministère des Affaires étrangères, a, au nom de la ministre Olivia Rouamba, remercié les autorités pour leur participation. Elle a invité la population à adhérer massivement au reste du programme de la célébration de la Journée mondiale du réfugié, dont la cérémonie officielle se tiendra le 20 juin 2022 dans la salle de conférence du Conseil régional des Hauts-Bassins.

Evelyne Ilboudo, conseiller technique du ministère en charge des affaires Etrangères, à côté de son arbre planté.

Selon Oumarou Kologo, secrétaire permanent de la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF), la plantation d’arbres est avant tout une action de mobilisation pour favoriser la cohabitation pacifique entre les populations autochtones et les réfugiés.

Ce qui permet de créer, à son avis, une forme de symbiose en termes de cohabitation pacifique. « Vous voyez qu’il y a eu pas mal d’habitants de Bobo-Dioulasso qui ont participé à l’activité. Vous avez également des gens qui sont venus d’ailleurs qui ont participé à l’activité », a fait remarquer Oumarou Kologo.
Il indique également que cette plantation d’arbres répond à la thématique de la journée qui est : « Chacun. Partout. Tout le temps. Toute personne a droit à la sécurité ».

Tony Tumaru, chef de bureau HCR/Bobo.

Selon les déclarations de Tony Tumaru, chef du bureau de Bobo-Dioulasso du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), « des réfugiés sont là depuis longtemps, certains depuis très longtemps, tandis que d’autres continuent à arriver principalement du Mali ». C’est en ce sens qu’il est important d’associer les réfugiés à la protection de l’environnement par la plantation des arbres.

Il ajoute que les réfugiés de Bobo-Dioulasso vivent dans les quartiers en parfaite symbiose avec les autres populations. Aussi, ils pratiquent entre autres l’agriculture et le petit commerce, et certains sont intégrés dans des groupements ou associations avec la population d’accueil. La ville de Bobo-Dioulasso compte plus de 1 800 réfugiés et demandeurs d’asile.

Oumarou Kologo, secrétaire permanent de la Commission nationale pour les réfugiés.

Welette Moussa Fatoumata, présidente des réfugiés maliens à Bobo-Dioulasso, s’est beaucoup réjouie de leur participation à cette cérémonie de plantation d’arbres. « J’ai eu beaucoup de contacts, j’ai pu rencontrer les partenaires, vraiment je suis contente. Le fait que des refugiés maliens aient aussi planté des arbres au Burkina Faso, c’est vraiment très bien », a-t-elle déclaré.
Il faut noter que le choix des arbres plantés a été fait par la Direction de l’environnement. Ce sont donc des plantes adaptées au milieu urbain.

Haoua Touré
Lefaso.net

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