On se rappelle encore que le 13 Octobre 2016, des commerçants sont sortis dans les rues de Bobo-Dioulasso appuyés par le Mouvement en Rouge Faso Kun Ko, pour dire non à la candidature de certaines personnes aux élections consulaires du 13 novembre 2016. Et plus précisément celle de l’homme d’affaires Lassina Diawara.

Suite à cette marche, ce mercredi 19 Octobre 2016, le comité des OSC et Associations pour la Relance Economique de Bobo-Dioulasso a tenu à rencontrer les autorités de la région des Hauts-Bassins, afin de leur faire part de sa démarcation stricte et sans équivoque de l’initiative de certaines OSC de la ville visant à perturber les élections consulaires de la Chambre de Commerce, et partant, la quiétude dans la cité.

« Comment notre cité pourrait-elle retrouver son lustre d’antan, si des OSC, des Associations « sortent » de leurs attributions tout le temps pour s’immiscer dans des domaines qui ne relèvent pas de leurs compétences ? ». A laissé entendre Bonou Blaise, porte-parole du Comité des OSC et Associations pour la Relance Economique de Bobo-Dioulasso.

De la qualité des dirigeants qui seront élus pour être « membres consulaires » dépendra également le potentiel d’innovation ou de conquête de partenaires sérieux ou d’envergure capables, de booster la relance économique effective post insurrection du pays et donc de la ville de Bobo-Dioulasso.

Pour eux, la chambre de commerce de Bobo reste une institution économique importante de la belle cité et pour le pays.

C’est la raison pour laquelle, le Comité des OSC et Associations pour la Relance Economique de Bobo-Dioulasso, milite pour que les futurs élus consulaires soient démocratiquement choisis par leurs paires et non soumis aux sanctions d’OSC étrangères à la chambre de commerce. Ainsi, tout candidat remplissant les critères dégagés par la chambre de commerce du Burkina et porté à la connaissance des personnes éligibles doit pouvoir faire valoir son « droit à candidature ».

Toutefois, le comité invite toutes les OSC, toutes les Associations de Bobo, à participer au développement de la cité, à la relance économique tant recherchée. Il se dit convaincu que le développement aussi passe par le respect des lois. Pour cela dit- il, il faut que les OSC, les Associations et tous les autres acteurs de la vie économique, développent le sens du civisme.

Pour eux, des OSC ou des Associations ne doivent pas outrepasser leurs attributions pour aller porter atteinte aux règles de la chambre de commerce.

Le maire de la commune qui en appelle à la cohésion sociale n’a pas manqué de souligner : « Il faut marcher quand il le faut et non « marcher pour marcher ». « Pour un oui ou un non, les gens se mettent à perturber la quiétude de la population, ce qui pose des problèmes ». A-t-il laissé entendre. Il souhaite que toutes ces organisations puissent revenir à la raison pour que rayonne le développement de la ville de Bobo-Dioulasso. Il reste convaincu que c’est à cette seule condition que la ville pourra continuer à attirer des investisseurs nationaux et étrangers et retrouver par la même occasion, sa compétitivité.