C’est sous le thème : « Démocratie, défis sécuritaires et progrès économique et social : contribution des Forces armées nationales » que l’armée nationale a commémoré ce mardi 1er Novembre le 56ème anniversaire de sa création. Dans la région des Hauts-Bassins, cette cérémonie s’est faite sobre avec la lecture du discours de son Excellence Monsieur le Président du Faso, chef suprême des forces armées nationales, ministre de la défense nationale et des anciens combattants par le colonel Gilles Bationo.

Comme prévu à cette cérémonie, il n’y a pas eu de décoration des récipiendaires pas parce qu’il n’y a pas de méritants, mais parce que la commande des médailles n’est pas arrivée à temps. Nous a confié le colonel Gilles Bationo.

Pour lui, « cette cérémonie est une occasion de mener des réflexions sur le passé, de savoir ce qui s’est passé, soit pour améliorer soit pour corriger le futur, car c’est sur le passé que se construit le futur ». A-t-il laissé entendre.

C’était une occasion pour faire l’historique des forces armées nationales et de porter un regard sur la mission qui leur est assignée, celle qui est d’être au service du pouvoir politique, qui dans toute démocratie, tire sa légitimé de l’onction populaire.
L’armée nationale, comme les Forces de Sécurité, doivent défendre l’intégrité du territoire, la stabilité des institutions républicaines et assurer la sécurité et la protection des biens et des personnes comme la prunelle de leurs yeux, car ces missions constituent leur raison d’être.

Le défi sécuritaire étant un combat de longue haleine au Burkina Faso, le colonel Gilles Bationo n’a pas manqué de saisir l’occasion pour interpeller la population à plus de collaboration. « Chaque fois que nous avons une tribune, c’est l’occasion pour nous d’appeler l’attention des gens pour leur dire de collaborer avec les forces de sécurité. Sans stigmatiser quelqu’un, toutes les activités suspectes doivent être adressées à la police, à la gendarmerie pour que nous puissions être au courant et réagir vite pour la sécurité de nos populations parce que la menace elle, est réelle, et c’est une lutte de longue haleine ».

Au nom du président du Faso, il a tenu à réaffirmer que tout sera fait pour permettre aux forces armées de garantir la sécurité tant nécessaire à la quiétude des populations laborieuses et assurer la défense de l’intégrité du territoire.

Romuald Dofini
Lefaso.net