Gouvernance dans le secteur minier du Burkina Faso : Le CGD outille des acteurs à Bobo-Dioulasso

Publié le mardi 18 juillet 2017 à 00h34min

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Gouvernance dans le secteur minier du Burkina Faso : Le CGD outille des acteurs à Bobo-Dioulasso

Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), organise du 17 au 21 juillet 2017 à Bobo-Dioulasso, un atelier sur la gouvernance dans le secteur minier. Cet atelier contribuera sans nul doute au renforcement des capacités des participants que sont les parlementaires, les élus locaux et les corps de contrôles afin qu’ils puissent prendre une part encore plus grande dans le suivi de l’usage de la rente minière par le gouvernement.

Le Burkina Faso regorge de beaucoup de potentiels en matière minière. Ce qui doit être bien encadré et bien géré. Au plan national, le pays dispose d’une politique sectorielle des mines qui est un instrument majeur de mise en œuvre des stratégies de croissance économique de réduction de la pauvreté. Elle constitue le document de référence au niveau national, pour les acteurs du secteur minier. Cependant, force est de constater que ce secteur depuis un certain temps fait l’objet de tous les égards.

Député Léonce Sanou, coordonnateur du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance dans le secteur minier

« En dépit de l’essor du secteur minier dans notre pays, et des différents instruments nationaux et internationaux, il est apparu des insuffisances en matière de gouvernance et de transparence des ressources extractives », a affirmé le député Léonce Sanou, coordonnateur du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance dans le secteur minier. Ainsi, c’est sans nul doute pour palier à toutes ces insuffisances dans la gestion du secteur minier, que le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) a tenu à organiser cet atelier sur la bonne gouvernance dans le secteur minier, au profit des participants que sont les parlementaires, les élus locaux et les corps de contrôles. Ainsi, cet atelier contribuera à n’en point douter, au renforcement des capacités de ces derniers, afin qu’ils puissent prendre part encore plus grande dans le suivi de l’usage de la rente minière par le gouvernement.

Dr Thomas Ouédraogo, directeur exécutif du CGD

Selon le Dr Thomas Ouédraogo, directeur exécutif du CGD, cet atelier est « très original » dans la mesure où il permet de réunir les élus nationaux, locaux et les corps de contrôles pour discuter sur les questions aussi importantes que la question minière.
« Aujourd’hui, tout le monde connait l’impact des mines sur le développement de l’économie de notre pays, sa contribution au PIB. D’où l’idée de réunir ces entités chargées d’assurer la transparence, de discuter avec eux des textes qui régissent la gestion du fonctionnement des mines afin de promouvoir la bonne gouvernance dans le secteur minier », a t-il laissé entendre.

A en croire les organisateurs, le choix du thème de cet atelier qui porte sur la bonne gouvernance dans le secteur des mines et l’impact des activités minières au Burkina Faso est illustratif de l’importance des enjeux du secteur pour le développement de notre pays.

Cet atelier sera ainsi donc l’occasion pour un échange d’expériences, une appropriation des textes et des concepts, une évaluation des mesures mises en œuvre par chacune des structures présentes pour l’approfondissement de la gouvernance économique. Ce qui permettra aux autorités, d’améliorer la mise en œuvre des politiques et programmes dans le secteur minier en faveur des populations, avec une prise en compte plus accrue des questions de transparence, de participation, de contrôle pour une lutte efficace contre la corruption.

Le contrôleur général d’État, Luc Marius Ibriga

Léonce Sanou, député à l’assemblée nationale et coordonnateur du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance dans le secteur minier, a salué cette initiative du CGD, appuyé par le groupe de la Banque Mondiale. Selon lui, cette activité marque le début d’une collaboration qui s’annonce féconde. Toutefois, il exhorte l’accompagnement du CGD car selon lui, les ambitions du réseau sont nobles et convergent donc vers celles du Centre pour la Gouvernance Démocratique.
Embouchant la même trompette, le contrôleur général d’État, Luc Marius Ibriga, n’a pas manqué de montrer l’importance de cet atelier qui pour lui est une opportunité qui va permettre d’outiller les contrôleurs d’état et les inspecteurs techniques afin de pouvoir surveiller et préserver les intérêts du Burkina Faso.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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