Bobo-Dioulasso : Les travailleurs du MENA réclament de meilleures conditions de vie et de travail

Publié le vendredi 27 octobre 2017 à 00h31min

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Bobo-Dioulasso : Les travailleurs du MENA réclament de meilleures conditions de vie et de travail

Les jeudi 26 et vendredi 27 octobre 2017, les enseignants de la région des Hauts-Bassins à l’instar d’autres localités du Burkina Faso, observent 48heures d’arrêt de travail, pour réclamer la satisfaction de leur plateforme revendicative. A Bobo-Dioulasso, cet avènement a été marqué par une Assemblée Générale à la Bourse du Travail qui a regroupé plus d’une centaine d’enseignants.

Suite à la non satisfaction de leur plateforme revendicative déposée au niveau du gouvernement pour examiner les préoccupations du monde de l’éducation, les travailleurs du MENA ont décidé d’observer un arrêt momentané de travail les 26 et 27 octobre 2017 sur toute l’étendue du territoire national. En effet, les enseignants de la ville de Bobo-Dioulasso à l’instar d’autres localités du Burkina Faso, n’ont pas été en reste de la grève. A cet effet, en lieu et place d’une marche meeting, la coordination régionale des syndicats de l’éducation des Hauts-Bassins a tenu une assemblée générale à la bourse du travail pour faire le « cours de l’histoire » afin de permettre à chaque enseignant de s’imprégner des différents points inscrits dans la plateforme.

Selon le coordonnateur régional des syndicats de l’éducation des Hauts-Bassins, Traoré Ibrahim, l’objectif de cette grève c’est de mettre « une pression sur le gouvernement pour qu’il examine les différentes préoccupations du monde éducatif, parce qu’il y a eu une plateforme qui a été déposée et nous attendons du gouvernement un examen sérieux de ces préoccupations afin de nous permettre de travailler dans la quiétude », a-t-il laissé entendre.

Ces derniers revendiquent la satisfaction de leur plateforme revendicative qui comporte quatre grands points à savoir :

 L’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche ;
 L’amélioration de l’accès à l’éducation par la construction et l’équipement d’infrastructures éducatives, l’effectivité de la gratuité de l’éducation de base ;
 La revalorisation de la fonction enseignante ;

 L’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif.
A en croire le coordinateur, monsieur Traoré Ibrahim, plusieurs activités marqueront ces quarante-huit (48) heures de grève. « Cette rencontre ce matin c’est pour permettre à l’ensemble des travailleurs de comprendre les différents documents reçus au niveau national et demain nous allons nous retrouver sur les préoccupations de la région », a dit le coordinateur. Ce dernier s’est réjoui de la forte mobilisation de « ses camarades ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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