Adeline Nadlengar, représente la communauté tchadienne. Sous son stand, on y trouve le thé vert tchadien, et aussi le thé rouge. Le thé rouge renforce le sang et le thé vert qui, renferme des vertus digestives est à prendre après le repas pour mieux digérer. La parfumerie est aussi disponible avec l’encens du Tchad qui selon Adeline sent très bon.

Pour maintenir sa santé, il est proposé parmi les produits tchadiens du clou de girofle, du soumbala de soja en complément alimentaire pour les personnes qui souffrent de la tension, la poudre d’Arthemesia conte le paludisme.
Pour l’entretien de la peau, des cheveux ce sont des pommades à base de l’huile de karité, du shampoing à base de gombo, du savon naturel à base d’eucalyptus, de miel, de soja...

Pour promouvoir l’art culinaire traditionnel tchadien, il est présenté l’ensemble des condiments de la sauce Noh, la vinaigrette du Tchad, des légumes tchadiens accompagnés du riz ou du tô, les boulettes de viande
Côté couture, des ensembles à la mode tchadienne sont également exposés.
Adeline Nadlengar, en plus de promouvoir sa culture, estime le marché assez satisfaisant car lors de la promotion des thés, beaucoup de gens ont apprécié à travers la dégustation et d’autres en ont beaucoup payé.

Communauté nigérienne

Abdoul Kader Traoré, un représentant de la communauté nigérienne confie avoir amené divers articles traditionnels. Il s’agit de colliers, de bracelets, de portefeuilles en cuir, les tableaux, des draps traditionnels, des chaussures en cuir pour enfants et adultes.

On peut déguster également la légendaire viande séchée nigérienne selon différents goûts à base de piment, de sel ou de la poudre de « kankankan ».
Il y a également les chapeaux traditionnels portés généralement par le nouveau marié, et aussi des pagnes pour l’accoutrement des mariés. Abdoul Kader au-delà des produits qu’il a présentés a voulu adresser un mot aux jeunes qui accordent de moins en moins de l’intérêt à leur culture et tradition. « Ce que nous demandons aux jeunes d’aujourd’hui, c’est de s’intéresser à la culture traditionnelle pour ne pas perdre leur culture ».

Il a par ailleurs décrié l’organisation de cette 20e édition de la SNC qui a son avis est insatisfaisante avec un manque logistique. « Nous souhaitons que l’année prochaine ils fassent beaucoup mieux. Les programmes qu’on nous a donnés aussi n’ont pas été respectés pour la plupart et nous souhaitons qu’ils en tiennent compte à la prochaine édition. ».

Enfin, il marque sa déception sur le peu de visibilité du Village des communautés qui entraîne ainsi un ralentissement du marché « Cette année, il n’y a vraiment pas le marché et peu de monde viennent ici. Ils se dirigent beaucoup plus à la foire commerciale au siège de la SNC et délaissent la découverte du Village des communautés qui est pourtant le véritable lieu culturel » a-t-il déploré.

Haoua Touré
Lefaso.net