16e congrès de l’ADF-RDA : Les militants prônet la paix et la réconciliation nationale

Publié le lundi 1er avril 2019 à 18h20min

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16e congrès de l’ADF-RDA : Les militants prônet la paix et la réconciliation nationale

Les militants de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) ont tenu, les 30 et 31 mars 2019 à Bobo-Dioulasso, le 16e congrès ordinaire dudit parti. Placée sous le thème « Repenser collectivement les pratiques politiques en vue d’une transformation profonde de la société burkinabè », cette rencontre a permis au militants et sympathisants de l’ADF-RDA de prôner la paix, le pardon et la réconciliation nationale, pour un Burkina Faso émergent.

La Maison de la culture Monseigneur-Anselme-Titiama-Sanon de Bobo-Dioulasso a refusé du monde, le samedi 30 mars dernier, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 16e congrès ordinaire du « parti de l’éléphant », l’ADF-RDA. Cette cérémonie a enregistré la présence de fortes délégations venues de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger, du Gabon, du Mali, du Maroc, de l’Afrique du Sud, etc. Par ailleurs, on notait la présence de certains responsables ou représentants de responsables de partis de l’opposition, notamment le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré. Tous sont venus témoigner leur amitié et leur soutien au parti de Me Gilbert Noël Ouédraogo.

Au cours de cette rencontre, les militants ont eu une pensée pour le Burkina Faso qui traverse actuellement une crise sécuritaire sans précédent. Une situation qui fait de nombreuses victimes tant du côté des populations civiles que de celui des Forces de défense et de sécurité (FDS). Une minute de silence a donc été observée en la mémoire de toutes les victimes de ces « actes barbares ».

Gilbert Noel Ouédraogo

Pour Me Gilbert Ouédraogo, le 16e congrès de l’ADF-RDA, placé sous le signe de la maturité politique, est en passe de tenir toutes ses promesses. Il a ainsi décliné les objectifs du parti qui se résument entre autres à l’instauration et au respect de toutes les libertés démocratiques pour le peuple et la participation sans exclusive de tous les citoyens à la gestion démocratique de la cité. « Le thème du présent congrès (…) en dit long sur les ambitions nobles de notre grande formation politique. Au-delà de la conquête du pouvoir d’Etat, notre parti demeure sensible et se sent toujours interpelé sur les grandes questions liées à la préservation de la paix sociale, à la pacification du jeu politique, à la réconciliation nationale et au respect strict des règles démocratiques de conquête du pouvoir », a-t-il laissé entendre.

Il a fait savoir que face aux épreuves qui ont biaisé le vivre-ensemble, il est plus que jamais nécessaire de repenser la politique au Burkina Faso. « C’est-à-dire humaniser davantage les rapports politiques, abandonner les motivations étriquées pour préserver la paix sociale, aller à une véritable réconciliation nationale pour relever les grands défis du moment », a indiqué Gilbert Ouédraogo.

Pour un Burkina Faso émergent, le président du parti de l’éléphant estime qu’il faut insuffler une dynamique nouvelle aux pratiques politiques afin d’assurer la paix, socle de développement durable pour toute la nation. Il appelle donc les fils et filles du pays « à promouvoir le pardon ; que chacun se remette en cause et se demande ce qu’il a fait pour la paix au pays ». Aussi, il n’a pas manqué de faire un état des lieux de la gestion actuelle du pouvoir qui, selon lui, n’est pas reluisant. « Le pouvoir actuel semble balbutier, et demeure frileux et incapable devant la montée de l’incivisme, de l’insécurité, de la débâcle du système éducatif, de la fracture sociale et de la morosité économique », a-t-il déploré.

Avant de noter que l’ADF-RDA, forte de ses expériences, dispose d’idées et d’une vision pour relever ces défis. C’est pourquoi, il a invité l’ensemble des militantes et militants à continuer sans relâche la redynamisation des structures dans toutes les provinces, « car c’est seulement par notre engagement à tous que l’éléphant pourra légitimement s’asseoir royalement sur la chaise de Kossyam au soir de l’élection présidentielle de 2020 ».

A en croire Gilbert Ouédraogo, les recommandations issues du congrès vont guider les actions quotidiennes du parti en vue de préserver la paix sociale, nécessaire pour envisager sereinement le développement de notre pays. Les militants et sympathisants du parti sont sortis nombreux pour témoigner leur fidélité, leur engagement et leur détermination à toujours tenir haut le flambeau du parti de l’éléphant.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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