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Bobo-Dioulasso : Le vice-président de la SFI a visité les industries de la chaine de valeur cotonnière

LEFASO.NET | Romuald DOFINI

jeudi 8 juin 2017, par jack

Le vice-président de la Société Financière Internationale (SFI), Hans Peter Lankes a visité la chaine de valeur cotonnière à savoir la Société des Fibres Textiles, la Filature du Sahel et la société huilerie et savonnerie, le mardi 06 juin 2017 à Bobo-Dioulasso. Cette visite a eu pour objectif de faire l’état des lieux des investissements de la SFI au Burkina Faso et de discuter d’opportunités d’accroitre ceux-ci dans un proche avenir.

Du 05 au 07 juin 2017, Hans Peter Lankes, vice-président pour l’économie et le Développement du secteur privé de la société financière internationale (SFI), membre du Groupe de la Banque mondiale, a effectué une visite de travail au Burkina Faso. Au cours de son séjour, il a eu à visiter certaines industries de la chaine de valeur cotonnière à Bobo-Dioulasso à savoir la Société des Fibres Textiles (SOFITEX), la Filature du Sahel (FILSAH) et la société huilerie et savonnerie (SN/CITEC).Retour ligne automatique
L’objectif de cette visite était de montrer l’engagement de la SFI au Burkina Faso dans le but de renforcer cet engagement dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie burkinabè. Ainsi, cette visite a permis à la délégation de la SFI de toucher du doigt, le fonctionnement de la chaine de valeur de coton.

Cette visite a commencé par la SOFITEX, et a permis de découvrir la plate forme de première transformation que la société a réalisée au profit des autres acteurs de la chaine.

A la FILSAH, cette visite a permis à la délégation de voir le processus de fabrication du coton en fil de coton appelé « filature ». Tout un ensemble d’opérations nécessaires pour passer des fibres aux fils. Aussi, c’est une équipe dynamique de la SN/Citec qui a accueilli la délégation de la SFI pour la troisième étape de la visite. Une visite guidée par le DG de la SN/Citec, Zanna Alexandre, afin de présenter son usine et les produits qui y sont fabriqués au vice-président Lankes.

La SFI est un partenaire stratégique, important de la filière coton et singulièrement de la SOFITEX. En témoigne donc son engagement dans la mobilisation du crédit de campagne 2016-2017. « Nous avons, avec la SFI mobilisé 40 millions de masse monétaire qui a permis de financer le fonctionnement des activités au niveau de la SOFITEX », a laissé entendre Wilfried Yaméogo, DG de la SOFITEX. A l’en croire, la SFI est dans la dynamique d’accompagnement de la SOFITEX pour les innovations techniques notamment dans le domaine agricole (une innovation dans le domaine du coton portée par la SFI et son président l’a clairement exprimé).

Le vice-président Lankes dit être impressionné par les « résultats » de la rencontre et a réaffirmé au terme de cette visite, l’engagement de la SFI à renforcer ce partenariat dans l’agriculture et dans l’industrie burkinabè.Retour ligne automatique
« Je suis tout à fait impressionné de ce qui se fait ici avec la filière coton. Je crois qu’il y a beaucoup de potentiel ici et nous allons échanger pour voir comment fortifier cet engagement, comment accompagner la croissance de ces industries au Burkina Faso », a t-il affirmé.

L’engagement de la SFI sera grand et va toucher d’autres acteurs de la filière comme la filature du sahel et l’huilerie SN/Citec. Et il appartiendra aux acteurs de définir les priorités et de renouer le dialogue afin d’améliorer de manière significative la compétitivité de la filière cotonnière.

Les acteurs étaient très contents et très séduits par cette visite qui s’est faite dans des contraintes de temps, et le DG de la SOFITEX n’a pas manqué de remercier la délégation pour cette visite qui témoigne de l’engagement de la SFI à accompagner la filière cotonnière au Burkina Faso.

« SFI, membre du groupe de la banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. Avec la collaboration de plus de 2000 entreprises à travers le monde, elle s’appuie sur ses six décennies d’expérience pour créer des opportunités là où le besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2016, ses investissements à long terme au sein de pays en développement ont frôlé la barre des 19 milliards de dollars, ayant consacré ses capitaux, ses compétences et son influence à l’appui au secteur privé pour l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée ».

Romuald Dofini
Lefaso.net

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