C’est très sportivement que le ministre en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo, s’est rendu au lycée professionnel Guimbi Ouattara de Bobo-Dioulasso, dans la matinée de ce mardi 2 mai, pour le lancement de ces épreuves physiques et sportives, session 2023. Il avait à ses côtés, ses plus proches collaborateurs ainsi que les acteurs de l’éducation de la région des Hauts-Bassins. Cette cérémonie de lancement, au-delà de la symbolique, était une occasion pour le ministre d’encourager les candidats et de féliciter l’encadrement pour l’organisation de ces examens.

Le ministre Ouédraogo a fait savoir que le choix de la ville de Bobo-Dioulasso pour le lancement de ces épreuves n’est pas fortuit. En effet, présent dans la ville de Sya dans le cadre de Semaine nationale de la culture, le ministre en charge de l’éducation nationale a mis à profit son séjour pour lancer ces activités scolaires. « Nous sommes à Bobo-Dioulasso dans le cadre de la SNC, donc je ne pouvais pas manquer l’occasion de lancer ces épreuves sportives ici », a-t-il expliqué.

Ce choix a été fortement apprécié par les acteurs de l’éducation de la région des Hauts-Bassins. Et ce n’est pas le directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire, Frédéric Armand D’Almeida, qui dira le contraire. « C’est avec joie et honneur que nous accueillons le ministre et sa délégation pour le lancement de ces épreuves physiques et sportives. Nous sommes treize régions au Burkina et si j’ai le privilège d’avoir le ministre pour ce lancement, je ne peux que réjouir ».

Il a par ailleurs fait savoir qu’au niveau de la région des Hauts-Bassins, ce sont 35 503 candidats, dont 31 207 aptes, qui sont concernés par ces épreuves physiques et sportives. Tous ces candidats seront évalués, entre autres, en course (vitesse ou endurance), en saut en longueur, en lancé de poids, en gymnastique, etc. Le directeur régional a aussi rassuré que dans la région des Hauts-Bassins, tout est fin prêt pour le bon déroulement des épreuves.

Ces épreuves physiques et sportives se tiennent dans un contexte difficile marqué par l’insécurité au Burkina Faso. A cet effet, le ministre en charge de l’éducation nationale a eu une pensée pour tous ces élèves qui sont dans les situations difficiles à cause de cette crise sécuritaire. Cependant, il a rassuré que le gouvernement a pris des dispositions pour leur permettre de prendre part à ces différents examens. « Face à la situation, le gouvernement était obligé dans certains cas de délocaliser ces élèves dans des endroits plus sécurisés pour qu’ils puissent tenir leurs examens », a laissé entendre le ministre Ouédraogo.

Il a également souligné que les examens scolaires, de par leur envergure, constituent un enjeu pour son département en charge de l’éducation et que les acteurs dudit ministère ne ménageront aucun effort pour relever le défi. Ce, dans l’intérêt des apprenants et de la communauté éducative. « Je peux rassurer l’opinion que mon département, depuis la rentrée scolaire, s’emploie pour la tenue exemplaire de ces examens », a-t-il ajouté.

Le chef du département de l’éducation nationale a dit ses encouragements et ses félicitations aux acteurs du système éducatif pour leur mobilisation constante autour des apprenants. Il a aussi encouragé les examinateurs à faire valoir l’esprit de rigueur en attirant l’attention des candidats sur la nécessité de demeurer concentrés. Il faut rappeler que ces épreuves physiques et sportives seront suivies des épreuves écrites à partir du mois de juin.

Romuald Dofini
Lefaso.net