Les présumés auteurs de l’assassinat de Da Madeleine aux arrêts
Le 22 juin 2016 aux environs de 06 heures le matin, le corps d’une jeune fille du nom de DA Madeleine avait été découvert au secteur numéro 05 de Bobo-Dioulasso à proximité du mur de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO). Suite aux investigations menées par les forces de sécurité de la ville de bobo, les présumés auteurs ont été saisis et présentés aux hommes de médias ce lundi 3 octobre 2016.
Après les constatations faites par les services de la police nationale le jour du crime, une enquête a été ouverte. Et le 22 septembre 2016 soit trois mois après, avec la collaboration du commissaire de Police de District de Niangoloko, le nommé K.M. qui est l’acolyte de Z.M. a été arrêté dans ladite ville. Ce dernier ne tardera pas à dévoiler leur plan machiavélique grâce à la détermination des forces de sécurité de la région.
En effet, avec la complicité d’une « personne de confiance » la police a pu mettre la main sur l’acolyte de K.M. le 23 septembre dernier. Interrogé dans un premier temps, K.M. déclarait avoir tué la jeune fille suite à une agression à l’aide d’un couteau préalablement détenu par la fille qui tentait de lui retirer une forte somme qu’il avait en sa possession. Pressé de questions et avec l’insistance des enquêteurs, il finira par citer le nom de Z.M. comme étant l’instigateur et l’auteur de la collecte du sang de la jeune fille tuée.
Selon les explications des auteurs, ce crime fait suite à un accident du nommé Z.M. avec son véhicule. Ce dernier aurait consulté son marabout qui lui demandait du sang humain. Z.M. ne pouvant pas trouver seul ce sang se confia au nommé K.M. qui se trouve être un de ses employés dans un Hôtel de la place. K.M. recevait de l’argent pour cette cause jusqu’à hauteur de quatre cent mille (400.000) francs CFA, des mains de Z.M. Une somme qui a motivé K.M. à égorger la jeune fille le 21 juin dernier. « Une scène qui a été suivie discrètement par Z.M. qui a recueilli le sang de la victime dans un petit bidon coupé », selon les dires de son acolyte.
« A ce stade de l’enquête, les enquêteurs n’ont pas su la destination du sang puisque Z.M. a décidé de garder le silence sur la question malgré les aveux de K.M. et les découvertes de gants et des couteaux identiques saisis aux domiciles, ainsi que ceux retrouvés sur la scène de crime. » a laissé entendre le commissaire central de la police Emmanuel Ouédraogo.
Les suspects seront conduits incessamment devant Monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso pour qu’ils répondent de leurs actes. Pour le papa de la victime présent à cette conférence, il ne manquera pas de féliciter et encourager les forces de sécurité et souhaite que la loi joue son rôle afin que ces « assassins » soient sanctionnés avec la dernière rigueur.