Devant nombre de militants du parti, Tahirou Barry a rappelé que : « C’est à Bobo-Dioulasso que j’ai été investi pour la présidentielle, je vous confie donc ma candidature car je suis convaincu que je ne vais pas connaitre la honte grâce à vos soutiens ». Et d’ajouter que : « le PAREN s’est engagé à s’adosser sur ses valeurs culturelles et des fondements intrinsèques en vue de se lancer vers l’avenir ». Raison pour laquelle, il rejette tous les déchets venus d’ailleurs, en disant non à l’homosexualité. « Deux hommes ne peuvent pas aller ensemble, encore moins deux femmes, c’est contre nature », dit-il.
Alors si le PAREN est au pouvoir, les homosexuels ne vont pas revendiquer leur état comme un droit, mais irons plutôt se soigner à l’hôpital. Aussi, si le peuple burkinabè fait confiance au Parti pour la renaissance nationale, un fils n’insultera pas sa mère, ni son père ; un fils ne sera pas salarié pendant que sa mère mendie au village. Parce que, promet Tahirou Barry : « La lutte contre la pauvreté passe par les priorités qui seront accordées à l’agriculture et à l’élevage qui emploient près de 80% de la population burkinabé. Nous ne pouvons pas concevoir qu’un tel secteur soit soutenu à raison de 6% du budget national, c’est une honte ».
A Bobo-Dioulasso, le candidat était accompagné du professeur Laurent Bado et de l’artiste musicien chanteur Zedess. Ils ont demandé aux populations de faire confiance à l’équipe qui prendra ses responsabilités pour restaurer des valeurs de développement véritable…, bref, la prise en compte de toutes les aspirations du peuple. Au pouvoir le 29 novembre, le parti promet s’engager dans la transformation des produits agricoles, gage de création de l’emplois pour les jeunes.

La particularité du PAREN est le refus du prêt à porter…

A la question de savoir ce qui fait la particularité du PAREN, il s’agit selon le candidat, de se fonder sur le socle de valeurs culturelles pour construire l’avenir et de refuser le développement prêt à porter. A l’entendre, la liberté doit être responsable, elle ne doit pas être la seule qui rabaisse à l’état animal en acceptant les pratiques contre nature comme l’homosexualité. L’autre particularité du parti du professeur Bado est la restauration de la morale, de l’intégrité ; s’attaquer à la corruption, aux bandits économiques et à tous ceux qui détournent les richesses et qui paralysent les efforts de développement.

« Le défaut du Burkina Faso, c’est son peuple mouton », selon Laurent Bado

« Je suis devenu vieux, je ne vais pas continuer à dire au peuple depuis de faire attention. Je le conseille et chaque fois les gens me traitent de bavard, de fou. J’ai formé de grands cadres du pays et les gens m’appellent le fou », a d’entrée déploré le professeur. « Les gens suivent les dirigeants pour de l’argent. Une telle situation ne peut que les enfoncer dans la pauvreté jusqu’à leur mort. Il faut donc que cela s’arrête », poursuit- il.
Aussi, Laurent Bado est convaincu que l’heure est grave si rien n’est fait pour un véritable changement. Et c’est pourquoi le PAREN est là pour changer la donne à travers son programme de société axé sur l’agriculture et l’élevage, contrairement aux autres candidats qui ne chantent que de la Santé alors que, indique le professeur, « quand on mange bien, on ne tombe pas malade ». En tout cas, assure Tahirou Barry, Bobo-Dioulasso ne restera pas en marge du développement. Elle sera prise en compte à tous les niveaux. Région aux grandes potentialités, le PAREN entend travailler au moyen de l’actionnariat populaire en mettant en place des entreprises communautaires qui vont embaucher des milliers de jeunes burkinabè.

Bassératou KINDO
Lefaso.net